Les lauréats 2010 - 2011
Blaise Gauquelin, pour son reportage « Les tueurs du Président Kadyrov » publié par L’Express.
« Le 13 janvier 2009, Oumar Israïlov est abattu de deux balles dans la tête. Agé de 27 ans, cet ancien garde du corps du président tchétchène avait fui à l'étranger en 2004 et s'était retourné contre son ex-employeur. En Autriche, où il avait obtenu le statut de réfugié politique, il accusait Kadyrov d'avoir torturé des civils de ses propres mains dans une prison secrète de son village natal, Tsentoroï. A l'été 2006, Oumar a même déposé une plainte à Strasbourg, devant la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH). Une audace qu'il a sans doute payée de sa vie. »
Ce travail d’enquête, passionnant et fouillé, met en lumière les faiblesses européennes à protéger ses réfugiés politiques, venus chercher protection et démocratie, et les difficiles relations entre l’Union Européenne et la Russie.
Son parcours :
Rien ne prédestinait ce passionné de littérature à travailler en quatre langues en Autriche, où le hasard le conduisit à s'installer. Après un passage à Paris, où il était aux manettes de diverses émissions de télévision jusqu'en 2007, Blaise Gauquelin est aujourd'hui basé à Vienne. Pour RFI, France Culture, L'Express, la Tribune de Genève, ARTE, Rue89, MyEurop.infi, il suit notamment l'explosif dossier de la prolifération nucléaire au siège de l'AIEA. Il assure également les informations matinales multilingues sur la radio nationale publique ORF de son pays d'accueil et il est l'auteur d'un premier roman « Petit et Méchant » (ed. L'Altiplano).
Rien ne prédestinait ce passionné de littérature à travailler en quatre langues en Autriche, où le hasard le conduisit à s'installer. Après un passage à Paris, où il était aux manettes de diverses émissions de télévision jusqu'en 2007, Blaise Gauquelin est aujourd'hui basé à Vienne. Pour RFI, France Culture, L'Express, la Tribune de Genève, ARTE, Rue89, MyEurop.infi, il suit notamment l'explosif dossier de la prolifération nucléaire au siège de l'AIEA. Il assure également les informations matinales multilingues sur la radio nationale publique ORF de son pays d'accueil et il est l'auteur d'un premier roman « Petit et Méchant » (ed. L'Altiplano).
Ce travail d’enquête, passionnant et fouillé, met en lumière les faiblesses européennes à protéger ses réfugiés politiques, venus chercher protection et démocratie, et les difficiles relations entre l’Union Européenne et la Russie.
Son parcours :
Rien ne prédestinait ce passionné de littérature à travailler en quatre langues en Autriche, où le hasard le conduisit à s'installer. Après un passage à Paris, où il était aux manettes de diverses émissions de télévision jusqu'en 2007, Blaise Gauquelin est aujourd'hui basé à Vienne. Pour RFI, France Culture, L'Express, la Tribune de Genève, ARTE, Rue89, MyEurop.infi, il suit notamment l'explosif dossier de la prolifération nucléaire au siège de l'AIEA. Il assure également les informations matinales multilingues sur la radio nationale publique ORF de son pays d'accueil et il est l'auteur d'un premier roman « Petit et Méchant » (ed. L'Altiplano).
Rien ne prédestinait ce passionné de littérature à travailler en quatre langues en Autriche, où le hasard le conduisit à s'installer. Après un passage à Paris, où il était aux manettes de diverses émissions de télévision jusqu'en 2007, Blaise Gauquelin est aujourd'hui basé à Vienne. Pour RFI, France Culture, L'Express, la Tribune de Genève, ARTE, Rue89, MyEurop.infi, il suit notamment l'explosif dossier de la prolifération nucléaire au siège de l'AIEA. Il assure également les informations matinales multilingues sur la radio nationale publique ORF de son pays d'accueil et il est l'auteur d'un premier roman « Petit et Méchant » (ed. L'Altiplano).
Catégorie "junior"
Camille Magnard, pour son reportage « Arcelor Mittal à l'épreuve de l'acier ukrainien» diffusé sur RFI.Pour l’écouter en ligne : cliquez ici
Camille Magnard nous emmène en Ukraine, plus précisément en Krivoy Rog, une région industrielle, de mines et de hauts fourneaux vivant au rythme des usines géantes héritées de la période soviétique. C'est le plus gros complexe sidérurgique du pays, un monstre industriel privatisé en 2005 au profit du n°1 de l'acier mondial, le groupe Arcelor Mittal.
Dirigée à l'époque du reportage par Jean Jouet, un français ancien d'Arcelor, l'usine de KrivoyRogStal était LE fleuron de la métallurgie soviétique, et reste l'un des plus gros complexes métallurgiques du continent européen. L'histoire de cette ville, de cette usine, renvoie à l'évolution de toute la société ukrainienne vers un modèle économique européen, avec toutes les questions que cela pose en terme de modèle social, de salaires, d'emploi... et de liens souvent troubles entre pouvoirs politiques et économiques. Ce reportage audio montre la volonté de l’Ukraine de transiter du système soviétique à un modèle démocratique, « ouest-européen ».
Camille Magnard nous emmène en Ukraine, plus précisément en Krivoy Rog, une région industrielle, de mines et de hauts fourneaux vivant au rythme des usines géantes héritées de la période soviétique. C'est le plus gros complexe sidérurgique du pays, un monstre industriel privatisé en 2005 au profit du n°1 de l'acier mondial, le groupe Arcelor Mittal.
Dirigée à l'époque du reportage par Jean Jouet, un français ancien d'Arcelor, l'usine de KrivoyRogStal était LE fleuron de la métallurgie soviétique, et reste l'un des plus gros complexes métallurgiques du continent européen. L'histoire de cette ville, de cette usine, renvoie à l'évolution de toute la société ukrainienne vers un modèle économique européen, avec toutes les questions que cela pose en terme de modèle social, de salaires, d'emploi... et de liens souvent troubles entre pouvoirs politiques et économiques. Ce reportage audio montre la volonté de l’Ukraine de transiter du système soviétique à un modèle démocratique, « ouest-européen ».
Son parcours :
À sa sortie de l'Institut Français de Presse en 2006, il est parti s’installer comme correspondant pigiste de RFI en Asie centrale (Bishkek, Kirghizistan) en 2006-2007 ; il a publié de grands reportages dans le magazine Terra Economica, puis a migré vers l'Ukraine comme correspondant pigiste de Radio France/RFI/RSR/RTBF de 2008 à fin 2010. Il est détenteur d’une carte de presse depuis janvier 2010 et collabore aujourd'hui à RFI et France Culture.
À sa sortie de l'Institut Français de Presse en 2006, il est parti s’installer comme correspondant pigiste de RFI en Asie centrale (Bishkek, Kirghizistan) en 2006-2007 ; il a publié de grands reportages dans le magazine Terra Economica, puis a migré vers l'Ukraine comme correspondant pigiste de Radio France/RFI/RSR/RTBF de 2008 à fin 2010. Il est détenteur d’une carte de presse depuis janvier 2010 et collabore aujourd'hui à RFI et France Culture.
Les deux lauréats ont reçu chacun la somme de 3.000 euros.
Le prix a été remis lundi 9 mai, jour de la Fête de l'Europe, par Laurent Wauquiez, ministre chargé des affaires européennes et Véronique Auger, présidente du jury, rédactrice en chef Europe à France3.
Le jury de l’édition 2010-2011 :
Véronique Auger( France 3) présidente du jury Jean Quatremer (Libération), président de l'AJE France Patrick Boitet (France 2) Magnus Falkehed (Scandipress) Béatrice Hadjaje (RTL) José Manuel Lamarque (France Inter) Renaud de Chazournes (MyEurop.info) Eric Maurice (Presseurop) Philippe Ricard (Le Monde) Olivier Breton (ParisBerlin)
Le prix a été remis lundi 9 mai, jour de la Fête de l'Europe, par Laurent Wauquiez, ministre chargé des affaires européennes et Véronique Auger, présidente du jury, rédactrice en chef Europe à France3.
Le jury de l’édition 2010-2011 :
Véronique Auger( France 3) présidente du jury Jean Quatremer (Libération), président de l'AJE France Patrick Boitet (France 2) Magnus Falkehed (Scandipress) Béatrice Hadjaje (RTL) José Manuel Lamarque (France Inter) Renaud de Chazournes (MyEurop.info) Eric Maurice (Presseurop) Philippe Ricard (Le Monde) Olivier Breton (ParisBerlin)